L’activité physique peut réduire les effets nocifs des aliments gras et sucrés sur le cerveau et l’humeur. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs de l'Université de Cork. Il a été démontré que courir régulièrement aide à contrecarrer les effets dépressifs d’un régime riche en graisses et en sucre. L'étude a été publiée dans la revue Brain Medicine.
L'expérience a été réalisée sur des rats de laboratoire. Certains animaux ont reçu un régime alimentaire standard, tandis que d’autres ont reçu un régime riche en calories, semblable à celui d’un fast-food. La moitié de chaque groupe avait accès à des roues. Cette combinaison a permis aux scientifiques d’évaluer les effets à la fois de l’alimentation et de l’activité physique.
Les observations ont montré que les rats nourris avec un régime riche en graisses et en sucre développaient des symptômes de dépression, avec une diminution de leur activité et de leur intérêt pour leur environnement. Cependant, une course régulière a complètement inversé ces effets.
"Même face à une alimentation malsaine, l'activité volontaire agit comme un antidépresseur, aidant le cerveau à maintenir son équilibre émotionnel", a déclaré le professeur Yvonne Nolan, responsable de l'étude.
Les scientifiques ont découvert que la restauration rapide modifie considérablement la composition des métabolites intestinaux, substances biologiquement actives produites par le microbiote. Les animaux nourris avec ce régime présentaient une diminution des niveaux d'ansérine, d'indole-3-carboxylate et de désoxynosine, des composés associés à la régulation de l'humeur. Cependant, l’activité physique rétablit partiellement leur concentration.
Les résultats de l’étude montrent que même avec une alimentation déséquilibrée, l’activité physique reste un facteur de protection. Cependant, comme l'a souligné le professeur Nolan, l'effet maximum n'est obtenu que lorsque l'exercice et une alimentation saine sont combinés.
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