Publication Facebook de Sona Aghekyan, membre de l'alliance « Mère Arménie » : « Augmentation des tarifs : réforme ou manipulation ? » L'échec des arguments du gouvernement. La municipalité d'Erevan, qui compte 2,5 communes, a décidé de tripler le prix du billet de transport public, de 100 à 300 drams, et sous la pression, elle a été obligée de fixer également le prix du billet à 150 drams. Différents arguments sont avancés pour justifier la décision d'augmentation des prix, qui, cependant, après un examen attentif, ressemblent davantage à une manipulation qu'à un plan de développement économique ou urbain. La principale question est de savoir si ces « réformes » justifient réellement la charge supplémentaire imposée aux passagers, ou s’il s’agit simplement d’un autre stratagème pour s’emparer du pouvoir d’achat.
1. Renouvellement des véhicules : aux frais de qui ?
Les autorités affirment que les vieux Gazelles, RAF, Yerazs et autres véhicules de petite capacité ont été remplacés par de nouveaux bus plus confortables. La question est cependant de savoir si cela justifie l'augmentation des tarifs. Si les véhicules achetés précédemment étaient de mauvaise qualité ou tombaient en panne prématurément, ce sont ceux qui ont fait ces achats qui devraient en être tenus responsables, et non les citoyens. La modernisation des transports publics devrait être un processus naturel de développement urbain, et non une raison pour « punir » les passagers. Augmenter les tarifs pour avoir de nouveaux bus est aussi absurde que, par exemple, un hôtel qui augmente le prix de ses services pour acheter de nouveaux meubles. Contrairement aux hôtels, les transports publics n’ont pas d’alternative abordable, et l’augmentation des tarifs entraîne une utilisation accrue de la voiture particulière, une augmentation des embouteillages et une augmentation de la pollution de l’air.
2. Un conducteur discipliné n’est pas une amélioration, mais une exigence minimale
Le gouvernement de la ville, qui compte 2,5 unités, représente :que les chauffeurs de transport se comportent désormais correctement, qu'ils ne fument pas, n'écoutent pas de musique forte et ne roulent pas à une vitesse inadmissible. C'est louable, mais peut-on considérer cela comme une réussite sérieuse ? Tout cela fait partie intégrante du fonctionnement normal des transports. Si tout cela a été ignoré dans le passé, le problème aurait dû être résolu par une supervision appropriée, et non par une augmentation des tarifs.
3. L'histoire de la lutte contre l'ombre
Les responsables du CP affirment que l’économie souterraine dans le secteur des transports sera éliminée de près de 100 %. Mais si des opérations de corruption ont eu lieu dans le passé, pourquoi n'a-t-on pas pu les dénoncer et les éliminer jusqu'à présent, et pourquoi les auteurs de ces opérations n'ont-ils pas été tenus responsables ? Il s'avère que le gouvernement tolère ces opérations de corruption depuis des années. S’ils promettent aujourd’hui que l’économie souterraine va disparaître, cela signifie qu’il était possible de gérer ce processus sans augmenter les tarifs. Et peut-être que si l’économie souterraine était révélée, il s’avérerait que les pertes budgétaires sont si importantes qu’il ne serait même pas nécessaire d’augmenter les tarifs ?
4. Wi-Fi, GPS, privilèges : un voile pour les hausses de prix
Le gouvernement de la ville annonce que des systèmes Wi-Fi et GPS gratuits ont été introduits dans les transports publics. Mais quelle valeur ont-ils pour un citoyen pour qui les transports sont devenus inaccessibles en raison de leur prix ? La présence du Wi-Fi ne contribue pas à améliorer la qualité du trafic, c'est juste un petit plus qui ne saurait devenir un motif d'augmentation des tarifs. La présence du GPS est également un service normal, pas une réforme. Surtout lorsque ce système n'est pas encore pleinement fonctionnel et que l'heure d'arrivée des bus reste la même, 35 à 40 minutes.
5. Augmentation de prix sans calcul
Les autorités n’ont pas encore présenté de calcul précis qui justifierait l’augmentation des tarifs. Le gouvernement de la ville peut-il montrerque 100 drams ne suffisaient pas, et pourquoi 150 à 300 drams étaient-ils nécessaires ? De plus, si, grâce à l'introduction du nouveau système, certains passagers bénéficient de tarifs gratuits ou réduits, cela signifie que d'autres passagers paient pour ces privilèges.
Et dans ce cas, ne serait-il pas possible que les recettes restent les mêmes et qu'il ne soit pas nécessaire d'augmenter les tarifs ? Tout ce processus montre que le gouvernement, qui n'a pas obtenu le vote des habitants d'Erevan, présente les normes élémentaires comme des réalisations et justifie l'augmentation des tarifs par des changements qui n'apportent pas de réelle amélioration qualitative pour les passagers. Si ce processus était transparent et que les passagers voyaient que l'augmentation des tarifs sert leurs intérêts, alors peut-être qu'un tel changement serait acceptable.
Mais si l'on confronte l'opinion publique aux faits et que les « réformes » présentées sont plutôt de nature manipulatrice, on ne peut alors pas qualifier tout cela d'autre chose que de simple stratagème pour s'accaparer l'argent. Après tout, le gouvernement lui-même prouve que les augmentations de prix ne sont pas un outil de réforme, mais simplement un moyen de remplir le budget.
« Mère Arménie » a présenté un projet de tarif tarifaire, sous lequel 17 mille signatures de citoyens ont été déposées. Ceux qui n'ont pas reçu le vote des habitants d'Erevan ont peur de le porter à l'ordre du jour du Conseil des anciens et d'en discuter, car le projet de loi fixe le tarif à 50 pour un trolleybus, 50 pour un bus,
Métro : 100 drams, les retraités et les personnes handicapées bénéficient du droit de voyager gratuitement. « Voilà la réalité du processus d’augmentation des tarifs. »