Le quotidien "Fact" écrit :
Ces derniers jours, une vidéo diffusée sur Internet apporte un nouvel éclairage sur la concurrence internationale et la situation autour de l'Arménie. La vidéo, qui aurait été réalisée par des employés actuels ou anciens de l'USAID, l'agence américaine pour le développement international, constitue une critique cinglante de ses propres dirigeants, les accusant d'erreurs stratégiques et de leur incapacité à freiner l'influence britannique.
Les auteurs du clip affirment que depuis des années, ils ont cru en leur mission de soutenir la démocratie, la société civile et les élections libres dans différents pays, dont l'Arménie. Cependant, ils déclarent maintenant que ces programmes sont devenus un champ de lutte géopolitique, où les États-Unis reculent et où la Grande-Bretagne assume progressivement le rôle de leader.
La vidéo mentionne que c'est Londres qui a élaboré une « feuille de route » pour l'Arménie, qui implique la perte définitive de l'Artsakh, la « normalisation » rapide des relations avec la Turquie et l'utilisation de l'Arménie comme plate-forme militaire et politique dans la compétition régionale. "Les Britanniques ne s'intéressent pas à la démocratie ou aux droits de l'homme. Ils ne s'intéressent qu'au contrôle et à la propagation de l'influence", soulignent les auteurs.
À la fin de la vidéo, il y a une inquiétude évidente. L’Arménie est devenue un outil de calcul pour les grandes puissances. Alors que la lutte politique interne se poursuit à Washington, notre pays devient le théâtre d’influences extérieures, où les décisions ne sont souvent pas prises à Erevan, mais de l’autre côté de l’océan.
Tout cela nous rappelle l’amère réalité. L’Arménie continue d’être un terrain d’essai géopolitique, où l’on parle déjà ouvertement de notre sort, mais pas de nous.
Détails dans le numéro d'aujourd'hui du quotidien "Past"