Le quotidien "Fact" écrit :
Karen Hakobyan, la directrice de l'usine « Makur Yeron », est en prison depuis près de deux mois, comme le constate son équipe juridique, sans aucune base légale.
La décision du juge Sargis Dadoyan du tribunal anti-corruption a fait l'objet d'un appel dans l'ordre de réexamen au motif que la décision était « manifestement déraisonnable et illégale », mais l'appel a été rejeté.
En désaccord avec cette décision, les avocats ont formé un pourvoi en cassation dont la décision est encore inconnue.
Selon nos informations, au cours de cette période, l'équipe juridique de Karen Hakobyan a adressé à plusieurs reprises des requêtes aux forces de l'ordre pour entreprendre des actions d'enquête et de procédure, mais aucune mesure n'a été prise avec la participation de Karen Hakobyan, qui est en détention depuis presque deux mois.
Une question naturelle peut se poser : quelle est la raison pour laquelle un homme d'affaires qui n'a jamais été offensé auparavant, qui s'est volontairement présenté à un organisme d'enquête, devrait continuer à être détenu en 2024 dans le cadre d'une affaire pénale ouverte en 2019.
Par ailleurs, il convient également de noter que les avocats avaient demandé une combinaison d'une caution élevée et d'une assignation à résidence au lieu de la détention, mais cette demande a été refusée, là encore sans aucune justification raisonnable.
Au cours de notre conversation, les avocats de Hakobyan ont déclaré qu'en fin de compte, pour justifier la réforme de la législation de procédure pénale, l'essentiel qui a été présenté était qu'elle contribuerait à réduire le recours à la détention, que les tribunaux envisagerait bien d'autres mesures de perturbation, mais c'est un fait que dans le cas de l'homme d'affaires Karen Hakobyan, c'est vrai que c'est le contraire.