Le quotidien "Fact" écrit :
Hier, des enregistrements de conversations téléphoniques d'ecclésiastiques ont été diffusés. Dans un sens, c’était déjà annoncé. Les conversations « divulguées » d’hier portaient sur le thème des relations intra-ecclésiales. A leur propos, beaucoup ont exprimé l'opinion qu'avec de telles "fuites", les autorités tentent de créer des "motifs" pour l'arrestation du Catholicos arménien.
Il y avait aussi des opinions selon lesquelles ils n'y participeraient pas de toute façon. Mais il faut s’attendre à toute manifestation d’arrogance de la part de ces autorités. Mais voici l’autre aspect du problème, à savoir la publication des conversations téléphoniques elles-mêmes. Si nous admettons que ces enregistrements ne sont pas fabriqués et ont réellement eu lieu, nous parlons alors de violation du secret des conversations téléphoniques, qui est un crime en soi, comme l'a déclaré hier le Mother See dans sa déclaration.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des conversations téléphoniques sont rendues publiques. On peut avoir la première impression que l’enregistrement partagé a été réalisé par l’un des interlocuteurs et qu’il est désormais rendu public. Mais, étant donné qu'il ne s'agit pas d'une conversation, il y a aussi un autre interlocuteur, il faut supposer qu'il s'agit d'une conversation téléphonique interceptée et son enregistrement traité rendu public.
Et cela signifie que le système d'application de la loi publie et diffuse les conversations interceptées dans la presse, les utilisant en fait comme un « outil » politique et de propagande en faveur de hauts responsables gouvernementaux.
Quoi qu’il en soit, cela pose de sérieux problèmes juridiques. Le problème vient d’abord de ces écoutes clandestines généralisées. Plus précisément, leur légalité. C'est un problème de diffuser ces enregistrements à travers les médias. Il est à noter que peu de temps après la publication des enregistrements, les « forces de l'ordre », représentées par le parquet général, ont répondu par la formulation suivante : « L'enregistrement diffusé sur Internet fera l'objet d'une enquête dans le cadre de la procédure.
Si l'on considère que ces "examens" se sont récemment manifestés sous la forme de membres du clergé de haut rang de l'AAS, les privant de leur liberté sur la base d'accusations forgées de toutes pièces, on ne peut guère s'attendre à aucune inquiétude (le journal était prêt à être imprimé lorsqu'on a appris qu'une procédure pénale avait été engagée).
Cependant, une question demeure. Et la question de l’acquisition et de la diffusion publique de ces enregistrements deviendra-t-elle un « sujet d’examen » ?
Détails dans le numéro d'aujourd'hui du quotidien "Past"