Le journal "Hraparak" écrit :
"Les présidents de deux tribunaux ont présenté leur démission à quelques jours d'intervalle. Début janvier, Argishti Ghazaryan, qui continuera à exercer ses fonctions de juge, a démissionné de son poste de président du tribunal administratif, et avant-hier, Avag Gabrielyan, président du tribunal civil de première instance d'Erevan. , a présenté sa démission.
Gabrielyan est dans le système judiciaire depuis de nombreuses années, il est juge depuis 2009. On dit dans le système que la démission de Gabrielyan, un ancien résident, n'était ni accidentelle ni « innocente ».
Selon les informations reçues par "Hraparak", les autorités ont mis sur sa table une affaire de corruption dans laquelle il était également impliqué. Notre source dans le système judiciaire dit : On a demandé à Gabrielyan de rédiger sa candidature et de partir, ce qu'il a fait. Quant à la démission d'Argishti Ghazaryan, la raison en était la « gestion » du système.
Notre même source rapporte que le président du tribunal administratif, Ghazaryan, n'a pas réussi à rassembler les juges "sous contrôle", ces derniers n'ont pas obéi aux ordres venus d'en haut, ils n'ont obéi ni à lui ni à la Cour suprême, et le ce dernier assure l'influence sur les juges du tribunal administratif par l'intermédiaire du président du tribunal lui-même, mettant en œuvre les instructions des autorités.
Ils lui ont également proposé de rédiger une candidature volontaire, ce à quoi Ghazaryan a accepté, mais a posé une condition : il quitte le poste de pré-juge, mais reste juge.
L'autorité judiciaire a accepté cette condition. Nous avons contacté Avag Gabrielyan pour obtenir un commentaire sur sa démission, il a dit qu'il ne voulait pas parler des raisons. "Il y a quelque chose d'officiel, c'est tout."
Quant à son implication dans une affaire de corruption, il a déclaré : "Je n'ai pas de telles informations."