Cette nouvelle s’adresse particulièrement à ceux qui, comme les sectaires nicolaïtes, aspirent à la libre entrée des Turcs et des Azerbaïdjanais en Arménie.
Selon Reuters et plusieurs autres sources, un groupe de Turcs au Monténégro a poignardé un homme qui tentait de protéger sa petite amie de leur harcèlement samedi soir. Des habitants en colère sont descendus dans la rue en scandant « Mort aux Turcs ». Dimanche, des voitures immatriculées en Turquie ont été endommagées et certains citoyens turcs ont été contraints de s'enfermer dans le casino en raison de la menace d'une attaque de la part de la foule. Le même soir, l'un des restaurants turcs du centre de Podgorica a été détruit.
La police a indiqué que deux suspects, un Turc et un Azerbaïdjanais, avaient été arrêtés en relation avec cette agression, ainsi que 45 autres Turcs et Azerbaïdjanais qui se trouvaient dans le pays sans documents de séjour légaux. Aujourd'hui, le Monténégro a temporairement suspendu le régime d'entrée sans visa pour les citoyens turcs. Le président Yakov Milatovitch a appelé au calme tout en condamnant les attaques contre les Turcs. Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a, à son tour, exigé que les autorités monténégrines garantissent la sécurité et les droits des citoyens turcs.
Et maintenant à propos de nous. Si les Turcs et les Azerbaïdjanais mettent les pieds en Arménie, de tels incidents seront non seulement possibles, mais aussi inévitables. Mais contrairement au Monténégro, qui n'a pas de frontière avec la Turquie, les autorités arméniennes actuelles n'oseront pas arrêter massivement les Turcs et les Azerbaïdjanais illégaux, effrayées par les éventuelles menaces de force d'Ankara et de Bakou.
Ayez au moins un peu de bon sens, imbéciles qui promeuvent des « frontières ouvertes » avec la Turquie et l'Azerbaïdjan. Pour un petit pays stratégiquement vulnérable comme l’Arménie, la libre circulation des personnes en provenance des États ennemis n’est pas une manifestation de « paix », mais une blessure mortelle pour la sécurité nationale. La politique pro-turque actuelle, si elle n’est pas stoppée, pourrait un jour se transformer en suicide d’État.
Mais celui qui parle a besoin d'un auditeur...








