Le quotidien "Fact" écrit :
L'ancien président de la SRC, Vardan Harutyunyan, est illégalement détenu depuis le 8 août 2025. Selon les avocats, il existe de nombreuses circonstances antérieures dans cette affaire.
L'une d'entre elles est que le procureur général a abandonné la courte procédure pénale sans aucune nouvelle circonstance et a effectivement relancé l'affaire pénale "morte" après 7 ans. Cette décision peut constituer un nouveau précédent, et toute affaire achevée ne peut être considérée comme réellement terminée. Par une telle décision, les enquêteurs et les procureurs sont informés que leurs décisions qui ont été testées peuvent être annulées à tout moment et que des poursuites pénales peuvent être engagées contre les forces de l'ordre. Dans ces conditions, les procédures pénales, les poursuites pénales peuvent devenir incertaines voire éternelles. Une telle tentative n'a eu lieu dans aucun pays européen, car la réouverture du dossier ne devrait avoir lieu qu'en cas de nouvelles circonstances exceptionnelles.
En ce qui concerne environ 70 jours, les enquêteurs affirment qu'il existe un risque d'entrave à notre enquête, alors qu'ils ont déposé de leur propre initiative de nombreuses requêtes qui ont été simplement rejetées car un tel risque ne pouvait exister du fait des accusations. En d'autres termes, la détention de Vardan Harutyunyan est maintenue sans fondement légal.
En général, le fait que les enquêteurs prétendent entraver l'enquête, mais en ne faisant rien, tentent artificiellement de maintenir la détention constitue également un précédent très dangereux. La Cour européenne des droits de l'homme a enregistré à plusieurs reprises des cas tels que des arrêts contre l'Arménie, dans lesquels la détention difficile doit être extrêmement motivée et la présomption doit être en faveur de la libération d'une personne.
Les avocats nous ont informés qu'ils avaient reçu la décision du tribunal selon laquelle la détention était prolongée d'un mois, mais sans critères exigés par la Cour européenne.