Selon la publication, peu de temps après l’émission du mandat d’arrêt, le président français a téléphoné à Netanyahu et a déclaré que Paris « est obligé de respecter la CPI et de coopérer pleinement avec elle ». Dans le même temps, Macron a ajouté, selon l’interlocuteur du magazine, que les dispositions de la CPI « prévoient [des cas de] immunité » face aux mandats d’arrêt des tribunaux.
À cet égard, les parties ont discuté de la situation autour de la trêve au Liban. Ils ont convenu que Paris aurait « un rôle important dans le comité de surveillance de la mise en œuvre » de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui réglemente la situation à la frontière entre Israël et le Liban. C'est lors de cette conversation téléphonique que « les derniers désaccords » entre la France et Israël ont été résolus, souligne le magazine. « [Accorder l’immunité à Netanyahu] était le prix à payer pour que la France joue son rôle dans l’accord avec le Liban », a déclaré une source israélienne.
Plus tôt, le ministère français des Affaires étrangères avait déclaré que Netanyahu ne serait pas détenu sur le sol français, malgré le mandat d'arrêt de la CPI. Le communiqué indique que, selon la loi française, Netanyahu et les autres ministres bénéficient de l'immunité, qui sera prise en compte si la CPI demande son arrestation et son extradition.