Les dirigeants du mouvement palestinien Hamas n'ont pas reçu de notifications officielles des autorités qatariennes exigeant qu'elles quittent le territoire qatari. La chaîne de télévision l'a rapporté
Al-Arabiyacitant une source en mouvement. "Le Qatar ne nous a pas officiellement notifié la nécessité de quitter le pays", a souligné l'interlocuteur de la chaîne. Il a ajouté que le Hamas « envisage néanmoins toutes les options » pour de nouveaux développements.
Du point de vue de la source, "les États-Unis augmentent la pression sur le Hamas pour affaiblir la position" du mouvement dans les négociations de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Le 9 novembre, le journal britannique Financial Times a déclaré que le Qatar, sous la pression américaine, a demandé aux dirigeants du Hamas de quitter le pays parce que le mouvement a rejeté à plusieurs reprises les propositions des médiateurs concernant la libération des otages israéliens dans le cadre des négociations de cessez-le-feu à Gaza.
Le 18 novembre, le Times of Israel, citant un diplomate arabe anonyme, a rapporté que de hauts responsables du Hamas avaient quitté le Qatar pour la Turquie après que Doha a annoncé la suspension de ses efforts de médiation dans les négociations sur Gaza. Le Hamas a par la suite démenti cette information. Le 19 novembre, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majid bin Mohammed al-Ansari, a déclaré lors d'un point de presse pour les journalistes que les dirigeants du bureau politique du Hamas ne sont pas à Doha pour le moment, mais que le bureau du mouvement dans la capitale qatarie n'est pas fermé.
Le bureau politique du Hamas opère à Doha depuis 2012, lorsque les dirigeants du mouvement ont été contraints de quitter leur siège à Damas en raison de la guerre civile en Syrie. Le Qatar a accordé l'asile politique aux dirigeants du Hamas, devenant ainsi une plateforme pour la représentation du mouvement à l'étranger.