Le bonheur peut effectivement prolonger la vie, mais seulement après un certain temps. Des chercheurs roumains sont arrivés à cette conclusion. Selon leurs données, le sentiment subjectif de bien-être commence à affecter positivement la santé lorsqu'une personne atteint au moins 2,7 points sur l'échelle de bonheur « Échelle de vie ». L'étude a été publiée dans la revue Frontiers in Medicine.
"Nous avons montré que le bien-être subjectif ne commence à agir comme un facteur de santé publique qu'après avoir franchi le seuil de 2,7 points", a déclaré le professeur Yulia Iuga, qui a dirigé l'étude. "Après cela, chaque 1 % supplémentaire de bonheur est associé à une réduction d'environ 0,43 % de la mortalité due aux maladies non transmissibles."
Ces maladies comprennent les maladies cardiovasculaires, le cancer, l'asthme et le diabète ; ils restent la principale cause de décès dans le monde, sans rapport avec les co-infections.
L'échelle de l'échelle de vie classe le bonheur subjectif de 0 à 10, où 0 représente la « pire vie possible » et 10 représente la « meilleure vie possible ». Le score moyen des 123 pays ayant participé à l'enquête était de 5,45, le minimum était de 2,18 et le maximum était de 7,97.
"La valeur de 2,7 est plus proche de la limite inférieure, du niveau 'à peine passable'." Mais même l'augmentation du bonheur au-dessus de ce seuil commence à affecter la santé", a expliqué Yuga.
Les pays où les gens valorisent leur vie au-dessus de ce seuil ont tendance à avoir des coûts de santé plus élevés, des institutions sociales plus stables et des niveaux d’inégalité plus faibles. Les chercheurs notent que des facteurs tels que la qualité de l’air, la prévention de l’obésité et la restriction de l’alcool contribuent directement à accroître le bonheur et donc à réduire les taux de mortalité.
Les chercheurs soulignent que le bonheur peut être considéré non seulement comme un sentiment personnel, mais aussi comme une ressource mesurable de santé publique.
"Déterminer le seuil de bien-être nous aidera à élaborer plus précisément des stratégies de politique sanitaire et sociale", a noté le professeur Yuga. "Le bonheur n'est pas seulement une émotion. C'est un outil qui peut aider les sociétés à devenir plus saines."
Traduction:Euromedia24.com-dans:








