Le quotidien "Zhoghovurd" écrit :
"Les événements survenus il y a 17 ans ont été discutés hier à l'Assemblée nationale. Le sujet du 1er mars 2008 a été discuté et les représentants des structures de pouvoir ont tenté de se justifier en rejetant la responsabilité sur leurs prédécesseurs, anciennes autorités ou autres.
Le fait est que la Cour européenne des droits de l'homme, dans son arrêt du 18 septembre dans l'affaire « Farmanyan et autres c. Arménie », a constaté que lors des événements du 1er mars 2008, l'État avait violé le droit à la vie, tant matériellement que procéduralement, et était en fait responsable de la mort d'un certain nombre de victimes.
Après ce verdict, le vice-président de la Commission des droits de l'homme, Rustam Bakoyan, a lancé un débat dans la salle des séances plénières de l'Assemblée nationale. Cependant, le quotidien "Zhogovurd" a reçu des informations selon lesquelles le véritable auteur de l'idée du débat d'hier est le député du PC Andranik Kocharyan. Ce dernier, selon les sources, a refusé de prendre cette initiative personnellement, car les précédentes audiences organisées par lui se sont déroulées dans une ambiance tendue et bruyante, entraînant de graves conséquences. Narek Zeynalyan a reçu un SMS lui annonçant qu'il renonçait à son mandat et a quitté l'Assemblée nationale, Argishti Kyaramyan, chef du Comité central, président du Comité anti-corruption, ministre de l'Intérieur et président du Comité central ont également quitté leurs fonctions. C'est pourquoi il a été rapporté qu'Andranik Kocharyan préférait "apparaître" dans le processus par l'intermédiaire d'un autre député, le jeune Rustam Bakoyan.
Roustam Bakoyan, qui jusqu'à présent n'avait pas abordé publiquement les événements du 1er mars, s'est soudainement mis en avant pour organiser des auditions à grande échelle sur le même sujet.
Selon les mêmes sources, les représentants des structures du pouvoir, les invités et les représentants des ONG invités à la session ont également été choisis sous la "direction" de Kocharyan, et c'est lui qui a assuré leur présence. Le quotidien "Zhoghovurd" a tenté d'obtenir un commentaire de Rustam Bakoyan sur ces questions. Ce dernier nous l'a dit lors d'une conversation. "C'est un non-sens absolu.
L'idée est de moi, j'ai réalisé tout le travail d'organisation et la sélection des invités. L'idée de la discussion est née après la publication de l'arrêt rendu par la Cour EDH dans l'affaire « Farmanyan et autres c. Arménie ».
J'ai postulé auprès des instances compétentes de l'État, de mes coéquipiers, j'ai reçu une réponse positive et j'ai organisé le débat public. Compte tenu du fait qu'Andranik Kocharyan était le chef du groupe d'enquête dans l'affaire du "1er Mars", j'ai moi-même invité M. Kocharyan à participer à la discussion. Il faut préciser que de toute façon il s’agissait d’une discussion pour rien. car le meurtre d'au moins une des dix victimes du 1er mars n'est toujours pas résolu. Pashinyan est au pouvoir depuis environ 8 ans. »
Détails dans le numéro d'aujourd'hui du quotidien "Zhoghovurd".








