Le 22 décembre, un affrontement entre la Syrie et les « Forces démocratiques syriennes » (SDG) a eu lieu au nord d'Alep, à la suite duquel au moins 2 personnes ont été tuées.
Selon des sources gouvernementales syriennes, le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, le ministre de la Défense Yasar Güler et le chef du Service national de renseignement (MIT) Ibrahim Kalin avaient eu des contacts officiels avec les dirigeants syriens avant que les deux parties ne s'affrontent.
Il est à noter que les parties ont discuté de la question de l'implication des "ODD" dans l'armée syrienne, ce qui était considéré comme le sujet le plus important en dehors des relations bilatérales et des développements régionaux. Au cours des entretiens, Fidan a de nouveau souligné que l'organisation n'avait pas l'intention de rejoindre l'armée syrienne, s'appuyant sur le fait que cette dernière hésitait dans cette affaire.
"Malheureusement, nous constatons que les ODD n'ont pas l'intention de faire davantage de progrès. Ici, bien sûr, nous avons également parlé de leurs raisons", a déclaré Fidan dans une déclaration faite le 22 décembre, tout en accusant l'organisation de se coordonner avec Israël, ce qui, selon ce dernier, constitue un obstacle majeur dans les négociations Damas-"ODD".
Revenant aux affrontements du 22 décembre, il convient de noter que plus tard les parties ont établi un cessez-le-feu, mais l'agence de presse britannique "Reuters" a présenté le scénario qui pourrait émerger si le "SDG" ne rejoignait pas finalement l'armée syrienne.








