Le quotidien "Zhoghovurd" écrit :
"La situation à l'Assemblée nationale est devenue encore tendue hier. Cette fois sans crise politique, mais au détriment des nerfs humains. Le président de la Commission permanente de la défense et de la sécurité, Andranik Kotcharian, a dû s'excuser lorsqu'il s'est avéré qu'il avait manqué l'heure de son discours lors des discussions budgétaires. Dans le contexte de la confusion créée dans la salle, la séance a dû être ajournée et le Premier ministre Nikol Pashinyan, voyant la situation, n'a pas caché son mécontentement, a publiquement réprimandé Kotcharian, puis a quitté la salle avec colère.
" Kocharyan, qui est souvent qualifié de "vieux renard" au parlement, a à son tour exprimé son mécontentement à l'égard du secrétariat de l'AN, accusant celui-ci de l'avoir informé à l'avance de son tour de parole. Cependant, Kotcharian a peut-être oublié que le secrétariat n'est pas son personnel personnel, mais l'organe administratif général du parlement.
Après tout, la responsabilité de ces questions appartient à son personnel et à ses assistants, et non au secrétariat. Laissez-nous vous informer que Kocharyan a 2 assistants, 6 à 8 experts dans la commission. Cependant, cette fois, la vive réaction de Kotcharian n'était pas seulement une conséquence du discours manqué. Des rumeurs circulent dans les couloirs politiques selon lesquelles son attitude à l'égard du secrétariat s'est depuis longtemps détériorée.
La raison en était la décision du chef du secrétariat, Tatul Soghomonyan, à la suite de laquelle le rapport obsolète d'Andranik Kocharyan sur la guerre de 44 jours a été envoyé aux archives de l'AN sans être discuté en séance plénière. Kocharyan ne l'a pas oublié. Il était particulièrement contrarié par le fait que le rapport qu'il avait préparé et sur lequel il avait travaillé pendant des semaines avait été déplacé de la plateforme politique vers des étagères poussiéreuses au statut de "mémoire de transition".
"En outre, selon le quotidien "Zhogovurd", l'une des raisons des récentes réactions nerveuses de Kotcharian est la question de son avenir. Bien que le représentant "poids lourd" du département du PC ait garanti son inscription sur la liste électorale du parti, Kotcharian lui-même sait très bien que la "vague de renouveau" politique ne lui permettra peut-être pas de revenir au parlement. au parlement, il a 7 mois.
Détails dans le numéro d'aujourd'hui du quotidien "Zhoghovurd".








