DANSle texte final du document de 22 pagesL’Ukraine est mentionnée une fois. Comme dans la déclaration du sommet de l'année dernière à Delhi, la Russie n'est pas mentionnée une seule fois. "Nous saluons toutes les initiatives pertinentes et constructives visant à soutenir une paix globale, juste et durable conformément à tous les buts et principes de la Charte des Nations Unies afin de promouvoir des relations pacifiques, amicales et de bon voisinage entre les peuples", indique le neuvième paragraphe de la déclaration. .
"La Russie progresse sur le champ de bataille, l'Ukraine passe au second plan et les dirigeants du monde perdent patience", a commenté le correspondant diplomatique de la BBC, James Landale, à propos de la déclaration du sommet concernant l'Ukraine.
« Dans une déclaration commune, les membres du G20 se sont plaints des souffrances humaines résultant de la guerre et de son impact négatif sur la sécurité alimentaire et énergétique mondiale. » Après avoir condamné, comme lors du sommet du G20 de l’année dernière, « la menace ou le recours à la force dans le but de s’emparer de territoires », les dirigeants du G20 n’ont pas mentionné l’agression russe en attendant Trump. Le sommet du G20 s'ouvre au Brésil, où seront discutés l'Ukraine et la lutte contre la pauvreté.
Mais contrairement au document préparé lors du sommet de l'année dernière, le communiqué de cette année ne condamne pas les menaces nucléaires que Moscou exprime régulièrement à propos de la guerre en Ukraine et de l'aide apportée à Kiev par ses alliés occidentaux. Il n’y a aucune exigence de mettre fin aux attaques contre les infrastructures alimentaires et énergétiques. En 2022, lors du sommet de Bali, la majorité des membres du G20 « a condamné dans les termes les plus fermes l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine », même s’il a été noté qu’il existe d’autres opinions et différentes évaluations de la situation.
Selon le journal, certains alliés occidentaux de Zelensky tentent de le persuader de négocier la paix, et le journal y voit un affaiblissement du soutien à Kiev. Cela s'explique en partie par le retour prochain à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a promis de mettre fin à la guerre dans 24 heures et a menacé de suspendre l'assistance militaire américaine à Kiev si l'Ukraine n'acceptait pas de négociations avec la Russie.