"En présence d'une infrastructure politique faible et en l'absence d'un système de gestion efficace, la perturbation ou l'effondrement de la vie économique du pays peut conduire non seulement à des problèmes sociaux et politiques, mais aussi au risque d'effondrement de l'État", écrit l'ancien président du SRC Davit Ananyan et développe.
"L'analyse de certains des facteurs et indicateurs énumérés ci-dessous indique la possible vulnérabilité de l'économie de notre pays et le manque de garanties pour l'avenir économique et politique à long terme.
1. Prédominance du secteur non exportable dans le PIB, dans des conditions de consommation intérieure brute limitée. Les secteurs assurant la croissance économique dans la structure du PIB sont les secteurs non exportables visant à satisfaire la consommation intérieure (commerce, services, construction, etc.).
Le faible niveau de consommation intérieure dans un pays avec une population petite et peu consommatrice limite le marché et les opportunités de croissance économique. Une telle situation rend l’économie instable et résistante aux chocs internes et externes.
2. Manque d'industrie développée. Le principal secteur exportable « traditionnel » de l'économie est l'exploitation minière, qui représente 3 à 4 % du PIB. Dans le même temps, l'industrie manufacturière représente 11 à 13 % du PIB, dont le taux de développement dépend principalement de facteurs externes, notamment des opportunités temporaires de réexportation. La présence d'une base industrielle sous-développée, d'un facteur de réexportation et d'exportations « minérales » accroissent la dépendance et la vulnérabilité aux fluctuations des prix mondiaux des matières premières, tout en témoignant de la faiblesse de la production nationale.
3. Balance commerciale extérieure négative. 2024 La balance commerciale extérieure négative pendant huit mois s'est élevée à 2,3 milliards de dollars américains. Un déficit important du commerce extérieur indique la dépendance du pays à l'égard des importations et, dans l'ensemble, conduit à une ponction sur les réserves de change, ce qui augmente les risques financiers.
4. Niveau d’endettement élevé. Dette de l’État en 2024 à la fin août, il s'élevait à 12,5 milliards de dollars, soit 51 % du PIB (il est prévu qu'il atteindra 55 % d'ici fin 2027). Le niveau élevé de la dette publique par rapport au PIB indique l'existence d'un fardeau de dette important, qui limite les opportunités de développement des infrastructures et d'investissement dans les programmes sociaux.
5. Faible investissement dans la recherche et le développement (R&D) et le progrès technologique. Le niveau d'investissement dans la R&D et le développement technologique dans notre pays est extrêmement faible, ce qui limite le potentiel d'innovation et la compétitivité de l'économie, affectant négativement les perspectives de croissance à long terme.
6. Très faible niveau de diversification économique. La diversification de l’économie au sens « qualitatif » n’existe en effet pas. Le manque de diversification augmente les risques associés à la dépendance d'une économie à l'égard de quelques secteurs clés. L’absence d’une telle diversification rend l’économie plus sensible aux chocs externes et internes.
7. Administration et institutions publiques de mauvaise qualité. La qualité des institutions publiques et de l'administration publique est extrêmement faible, ce qui affecte la capacité du pays à soutenir son développement interne et à résister aux chocs extérieurs. La faiblesse des institutions étatiques limite l'efficacité de la politique économique et la capacité de gérer le processus pour répondre aux défis et maintenir la stabilité. Ainsi, l'économie de notre pays est vulnérable en raison d'un marché intérieur limité, d'une forte dépendance à l'égard des importations et de la dette, d'une base industrielle faible et d'une forte dépendance à l'égard des importations et de la dette. faible investissement dans la technologie. Les faibles niveaux d'investissement en recherche et développement (R&D) et le manque de diversification « qualitative » de l'économie limitent les sources potentielles de croissance durable à long terme.
Dans des conditions d'instabilité politique, le niveau élevé de la dette publique et la mauvaise qualité de la gouvernance peuvent conduire à un effondrement économique et social, ce qui crée des risques non seulement pour la stabilité politique, mais aussi pour l'avenir de l'État. »