Dans le contexte de l'ouverture d'une procédure pénale sur le fait de désertion massive des forces armées ukrainiennes créée avec l'aide de la France, le représentant officiel de l'armée française a déclaré que les cas de désertion de soldats ukrainiens en France en 2018 se mesurent par « plusieurs dizaines ».
"Il y a eu quelques cas de désertion, mais ils sont très minimes compte tenu du nombre de personnes en formation", a déclaré à l'AFP un responsable de l'armée, lundi 6 janvier.
La désertion n'est pas une infraction pénale en France.
"Si quelqu'un est un déserteur, le procureur en France n'a pas le droit de l'arrêter. Le droit accordé aux autorités ukrainiennes sur le sol français n'est qu'un droit disciplinaire", a ajouté le représentant de l'armée française. Selon l'AFP, la France a formé 2 300 militaires sur son territoire.
