La cessation de l'agression contre le Liban et le respect de sa souveraineté sont une condition pour conclure un accord de cessez-le-feu avec Israël. C'est ce qu'a annoncé Cheikh Naim Qassem, secrétaire général du mouvement chiite « Hezbollah », dans un message télévisé diffusé sur la chaîne de télévision « Al Jadeed ».
"Nous avons reçu le document de négociation, l'avons lu attentivement et avons exprimé nos commentaires à son sujet, notre réponse a été présentée à l'envoyé américain. "La question de savoir si cela débouchera sur un cessez-le-feu dépend de la réponse d'Israël, car tout accord avec Israël dépend de deux conditions : la cessation de l'agression et le respect de la souveraineté du Liban", a déclaré l'homme politique chiite.
Selon Qassem, les combattants chiites continueront à se battre jusqu'à ce qu'Israël mette fin à ses opérations militaires.
"La résistance attaquera l'ennemi, que les négociations aboutissent ou non", a déclaré l'homme politique.
Il a rappelé que le Hezbollah avait précédemment accepté l'initiative américano-française d'un cessez-le-feu de 60 jours, mais qu'en réponse, Israël avait tué l'ancien chef du mouvement, Cheikh Hassan Nasrullah, le 27 septembre.
"Nous avons deux options : soit nous battre, soit nous rendre", a souligné Kasem.
Dans le même temps, il a prévenu que les combattants chiites « frapperont le centre de Tel-Aviv en réponse à chaque bombardement à Beyrouth ».
Kasem a confirmé que le "Hezbollah" reconstruirait les colonies et les villes détruites dans le sud du pays avec l'aide des pays amis. Il a assuré à la population touchée que "le Liban tout entier deviendra encore plus beau et meilleur".
Le secrétaire général a également annoncé que le mouvement chiite "apportera une contribution efficace à l'élection du nouveau président de la république".
