Le journal note que "au cours de l'une des réunions, Trump a demandé à Zelensky de fournir des informations sur les faits de corruption de Hunter Biden, le fils du président américain Joe Biden, qui faisait alors des affaires en Ukraine". Au lieu de cela, Zelensky « a même témoigné contre Trump au cours de l’enquête ». Ekonomim rappelle également les paroles de Trump sur sa volonté de mettre fin rapidement au conflit en Ukraine. À cet égard, le journal souligne qu’« il est évident qu’un cessez-le-feu dans l’état actuel du conflit ouvrira la voie à la Russie pour ne jamais restituer des territoires, y compris la Crimée, à l’Ukraine ».
Dans ce contexte, il faut également s’attendre à un changement d’attitude de Trump à l’égard de la coopération au sein de l’OTAN. Le président élu peut mettre de côté les intérêts de l’alliance et préférer agir non pas selon les principes d’une politique unifiée de l’OTAN, mais plutôt développer le domaine des accords et concessions bilatéraux. Poutine, Orban et Netanyahu profitent à leur tour de la victoire de Trump, estime Ekonomim. L’arrêt du soutien à Zelensky apportera le plus grand bénéfice au dirigeant russe, écrit le journal. Orban, selon le journal, « est un intermédiaire de confiance tant pour Poutine que pour Trump sur la question ukrainienne ». En outre, il a également entretenu des contacts avec Trump avant les élections en cours.