Selon la chaîne Telegram "Military Chronicle", la création de bombes aériennes hautement explosives (FAB) correctrices pouvant atteindre une distance de plus de 400 km se heurte à trois principaux défis technologiques.
La première tâche consiste à développer un accélérateur à réaction bon marché et massif qui puisse être fabriqué, installé sur des bombes prêtes à l’emploi et mis à l’échelle selon les besoins. La deuxième tâche est le développement d’un module simple de planification et de guidage en série, qui aurait dû améliorer l’aérodynamique. Un troisième problème concerne le guidage du système, car à de plus grandes distances, l'électronique de la bombe collecte davantage d'erreurs, ce qui la fait s'écarter de la cible.
En cas de succès, la Russie recevra une arme pouvant occuper une position intermédiaire entre les missiles balistiques américains ATACAMS et le système de missiles HIMARS. Avec le lancement des FAB, les forces russes de la région de Koursk peuvent atteindre non seulement Kiev, mais également les régions centrales de l’Ukraine, notamment Krementchoug et Krivoï Rog.








