Martun Grigoryan, chef de l'alliance « Notre ville » du Conseil des anciens de Gyumri, écrit :
"Ah, l'orateur avait besoin d'un auditeur.
Dès les derniers jours de la campagne, j'ai raconté en détail, épisode par épisode, et j'ai mis en garde contre le scénario que le KP prépare contre les habitants de Gyumri, comment ils vont prendre la ville dans le cas d'un candidat vulnérable. Je suis obligé de citer une partie de la déclaration que j'ai faite le 3 avril et qui était très attendue par le public : "Que va-t-il se passer ensuite et comment ils traiteront cette personne, souvenez-vous bien de cette journée. Gyumri sera-t-il ou non emmené sur la route de Vanadzor ? Dieu nous préserve que je me trompe", fin de ma citation.
On m'a impitoyablement critiqué à l'époque pour avoir ralenti, réfléchi longtemps et annoncé ma décision tardivement, avez-vous vu le résultat de la précipitation ? Pour cela, il fallait prendre en compte l’opinion d’une personne expérimentée, qui a parcouru le chemin politique et traversé des épreuves similaires, et ne pas se laisser guider par l’influence du moment, les émotions, rendant hommage à la peur politique.
Dans ce cas, je regrette d'avoir eu raison dans cette affaire, vous aviez tort.
Chers citoyens de Gyumri, nous avons tous assisté aujourd'hui à l'opération Mikael Srbazan, Bagrat Srbazan et Manvel Grigoryan-2 filmée à Gyumri.
Je ne dis rien à ce sujet pour l'instant, compte tenu du manque de résultats objectifs des examens. J'appelle également chacun à ne pas violer la présomption d'innocence.
J'appelle les structures de pouvoir de la région de Chirak, compte tenu de l'état émotionnel de la population de Gyumri, à libérer tous les citoyens détenus.
Et quant à la Démocratie et à la Justice, ces derniers ont quitté l'Arménie pour l'Europe et ont éteint la lumière et fermé la porte derrière eux. »