La déclaration déclare que les tentatives visant à minimiser la Déclaration d'indépendance de la République d'Arménie et les principes fondamentaux de l'État arménien sont inacceptables. Les auteurs de la déclaration condamnent le fait d'opposer artificiellement la déclaration à la Constitution. Pour justifier cette déclaration, il est indiqué que sa nécessité découle de considérations de sécurité et de renforcement de l'État arménien. Pour rappel, lors du sommet de l'ONU, le Premier ministre de la RA Nikol Pashinyan a déclaré que si l'accord de paix contredisait la Constitution de la RA, il serait nécessaire d'apporter des changements constitutionnels pour parvenir à la paix. Dans le même temps, Pashinyan a assuré que la Constitution actuelle de la RA ne contient pas de revendications territoriales contre l'Azerbaïdjan, comme le prétend l'Azerbaïdjan, et que la partie arménienne peut le prouver à tous les partenaires internationaux avec des justifications écrites.
Dans sa décision du 26 septembre, la Cour constitutionnelle de la République d'Arménie a jugé que les objectifs nationaux établis dans la Déclaration d'indépendance de l'Arménie, qui n'étaient pas inclus dans le texte même de la Constitution, n'avaient aucune force juridique.