KCNA a également diffusé des images de jeunes signant prétendument des demandes d'entrée dans l'armée. Le 13 octobre, la sœur du dirigeant nord-coréen Kim Yo Jong a menacé Séoul de « terribles conséquences tragiques » en cas d'atterrissage d'un autre drone sud-coréen sur le territoire du pays. La Corée du Sud a nié le lancement du drone et a menacé la Corée du Nord de « la fin du régime ». Le 15 octobre, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a tenu une réunion sur les questions de défense pour discuter de la violation de la souveraineté du pays. Et plus tard, les forces militaires nord-coréennes ont fait sauter des tronçons de routes reliant le pays au sud de la péninsule coréenne. « Si la guerre éclate, la République de Corée sera effacée des cartes. S’ils veulent la guerre, nous mettrons volontiers fin à leur existence », indique le communiqué de KCNA.
Comme le note Reuters, ce n'est pas le premier message de ce type en RPDC dans un contexte d'escalade de la situation. L'année dernière, les médias d'État du pays ont rapporté que 800 000 citoyens du pays avaient volontairement rejoint les forces armées pour lutter contre les États-Unis. Il a également été rapporté qu’en 2017, près de 3,5 millions de travailleurs, membres du parti et soldats se sont portés volontaires pour servir. Il n’existe aucune confirmation indépendante de tous ces rapports.