Lors de la réunion des chefs des factions parlementaires, la discussion de la résolution sur la destitution du président français Emmanuel Macron n'a pas été soutenue, son examen a donc été achevé, a rapporté le Monde. l'Assemblée nationale, la chambre basse du parlement français, mais les dirigeants des factions centristes s'y sont opposés.
"Les partis de la coalition présidentielle "Ensemble pour la République", "Horizons" et "Mouvement Démocratique", ainsi que les Républicains et le nouveau parti de l'ancien Républicain Eric Sciotti ne l'ont pas soutenue, et le leader du Rassemblement National, Marine Le Pen s'est abstenue lors du vote», ont rapporté les médias citant des sources.
La gauche a été indignée par le refus de Le Pen de présenter la résolution, qui aurait permis aux parlementaires d'analyser les résultats des activités de Macron en tant que président et de ses réformes.
En tant que seule faction d'opposition à ne pas soutenir la résolution, « Le Pen a sauvé le président », a déclaré la chef de file de la France insoumise, Mathilde Paneau.
La semaine dernière, la commission législative de l’Assemblée nationale a rejeté une résolution visant à destituer le président Macron.
Ce résultat était attendu puisque seuls 24 des 73 membres de la commission sont issus des partis de gauche qui ont initié la procédure.
Dans le même temps, son vote au Parlement avait également peu de chances d'aboutir, puisque pour qu'il soit adopté, il doit être soutenu par les deux tiers des 577 députés.
Le parti de gauche "La France insoumise" a pris cette initiative après que le leader français ait exclu la participation de la gauche au gouvernement, malgré la victoire de sa coalition aux élections législatives. La proposition a été présentée conformément à l'article 68 de la Constitution française, qui prévoit la possibilité de destituer le président du pouvoir s'il manque à ses fonctions.
Lors des élections législatives anticipées de juillet, le bloc de gauche a remporté la majorité des voix, remportant 182 sièges sur 577.
La coalition présidentielle de Macron « Ensemble pour la République » est arrivée deuxième, remportant 168 sièges à l'Assemblée nationale.
Le parti de droite du Rassemblement national, avec ses alliés républicains, est devenu la troisième force au Parlement avec 143 sièges.