La Géorgie peut prendre sa place dans la plateforme de coopération régionale au format "3+3", a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats de la diplomatie russe en 2024.
"Nous avons soutenu activement l'initiative d'Ilham Aliyev sur la création du mécanisme "3+3" : les trois pays du Caucase du Sud et leurs trois voisins : Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie - Russie, Turquie, Iran. Le président turc Erdogan l’a également soutenu.
Les premiers contacts ont déjà eu lieu, nos voisins géorgiens n'occupent pas encore le siège qui leur est attribué, mais la place à la table où nous nous réunissons pour discuter des problèmes de la région leur est toujours disponible", a déclaré Lavrov, cité par l'agence TASS. .
Selon le ministre, le format "3+3" est plus objectif que le format avec la participation de l'Union européenne.
"J'ai entendu il y a peu de temps que l'Arménie et l'Azerbaïdjan étaient déjà parvenus à un accord sur le traité de paix. Il est clair que deux questions demeurent, il est difficile de les contourner d'une manière ou d'une autre.
Il faut décider : soit « oui », soit « non ».
C’est à ce moment-là que la Commission européenne et l’Union européenne ont commencé à dire.
"Nous viendrons ici, nous vous aiderons." C'est la décision souveraine de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie de signer le document lorsqu'il sera convenu, mais aussi le désir de Bruxelles et de Washington de montrer d'une manière ou d'une autre qu'ils ont tout fait. ... Partout, ils veulent montrer qu'ils sont les maîtres", a déclaré M. Lavrov.
